NUNC

31/03/2022
NUNC est une revue de création culturelle, et en ce sens anthropologique. La culture n'est pas une catégorie en série, elle est le terreau commun où nous pouvons laisser croître nos humanités : or nous manquons de projets sur l'homme. Quelle vocation, quel appel pour l'homme ? C'est en fidèles que nous affirmons que le religieux et le spirituel constituent les soubassements de la culture.


Un choix théologique « origine » toute pensée, toute création. Il est temps de franchir les frontières qui sclérosent, de manifester la sagesse de la pensée entée dans la foi. De témoigner [...] par la liberté qui nous est accordée, par la beauté, la sensibilité et la poésie. Cette poésie que nous prétendons faculté d'appréhension et de connaissance totales du monde lorsqu'elle se sait nourrie d'ailleurs. »

L'un des soucis premiers de NUNC fut que se rencontrent des poètes, des philosophes, des historiens, des théologiens, des réalisateurs, des artistes, etc., afin de dépasser un cloisonnement qui stérilise et étouffe la pensée autant que l'imagination. Un créateur n'est pas un spécialiste, il se nourrit de tout ce qui l'entoure, de toutes les disciplines.

Pour contribuer à ce décloisonnement auquel nous appelons, nous avons appréhendé les textes et les articles non selon leur genre (poésie, critique, prose), mais selon des catégories réinventées, plus souples et ouvertes. En référence à cette verticalité fondatrice de l'homme, une partie s'intitule « AXIS MUNDI ». Les textes qui témoignent d'une forme de présence sacrée sont dans la partie : « SHEKHINA » en hébreu ; les textes traduits, ou les dossiers consacrés à des écrivains étrangers sont placés dans « OIKOUMENE », en grec « l'ensemble du monde habité », signifiant par là que nous considérons que nous sommes tous du même monde. Ponctuellement, d'autres noms de parties ont été inventés : Ars vivendi ; ars videre ; peregrinatio pour mieux répondre à la nature des textes, qu'ils fussent poétiques, analytiques ou de prose."